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LA MADELON
La Madelon (ne pas confondre avec La Madelon de la Victoire), appelée aussi Quand Madelon est un chant populaire dont les paroles sont de Louis Bousquet et la musique de Camille Robert. Elle fut créé (chatée pour la première fois) en 1914 par le chanteur Bach (C-J Pasquier) au théâtre aux armées où Bach l'interpréta devant des poilus en permission. Ce chant devint alors un chant emblématique.
En août 1914, Sioul, artilleur cantonné à l'école Jules Ferry de Fontenay-sous-bois, qui avait participé à la création de La Madelon par Bach à l'Eldorado, chante cette chanson à ses camarades. Celle-ci obtient un véritable succès. Les canonniers la diffusent. Le chant était interprété à l'origine par des comiques troupiers, très prisés durant la Première Guerre mondiale, les tourlourous.
Le chanteur Marcilly fut le premier à enregistrer cette chanson en 1917.
En 1921, une plaque est apposée sur la façade de l'école, rappellant que "la Madelon est partie d'ici en août 1914 pour faire le tour du monde".
Marlene Dietrich l'a chantée à Paris lors de la célébration du 14 Juillet en 1939.
Musique 48 RT
COUPLET IPour le repos, le plaisir du militaire,Il est là-bas à deux pas de la forêtUne maison aux murs tout couverts de lierreAux vrais poilu c'est le nom du cabaret [1]La servante est jeune et gentille,Légère comme un papillon.Comme son vin son œil pétille,Nous l'appelons la MadelonNous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amour |
COUPLET IINous avons tous au pays une payseQui nous attend et que l'on épouseraMais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui diseCe qu'on fera quand la classe rentreraEn comptant les jours on soupireEt quand le temps nous semble longTout ce qu'on ne peut pas lui direOn va le dire à MadelonOn l'embrasse dans les coins. Elle dit : "Veux-tu finir..." |
COUPLET IIIUn caporal en képi de fantaisieS'en fut trouver Madelon un beau matinEt, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolieEt qu'il venait pour lui demander sa mainLa Madelon, pas bête, en somme,Lui répondit en souriant :"Et pourquoi prendrais-je un seul hommeQuand j'aime tout un régiment ?Tes amis vont venir. Tu n'auras pas ma mainJ'en ai bien trop besoin pour leur verser du vin." |
REFRAINQuand Madelon vient nous servir à boireSous la tonnelle on frôle son juponEt chacun lui raconte une histoireUne histoire à sa façonLa Madelon pour nous n'est pas sévèreQuand on lui prend la taille ou le mentonElle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faireMadelon, Madelon, Madelon !
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(source wikipédia)
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021