Ce 8 mai 2025 consacré au 80ème anniversaire de la fin de la guerre en Europe, revêt un caractère particulier, puisque la municipalité a souhaité réparer un oubli de 80 ans, officialisé le 23 octobre 1975, c'est-à-dire il a 50 ans !
Aujourd’hui, nous allons dévoiler le nom de Jean-Pierre DUPUCH, mort pour la France le 7 juin 1940.
par délibération du conseil municipal de St Vivien de Médoc en date du 17 octobre 1975, la place située devant le stade municipal était dénommée place Jean-Pierre DUPUCH. Aucune plaque n’a été apposée pour identifier l’endroit, d’où l’ignorance d’un bon nombre d’habitants de notre commune sur ce fait.
Pourquoi une place Jean-Pierre DUPUCH ?
A la lecture de la délibération d'octobre 1975, nous avons remarqué que les élus de l’époque, ont souhaité ancrer dans l’histoire locale, des dates et des noms liée aux conflits contemporains. La place de l’église (place du général de Gaulle) devient place du 11 novembre, la route de Jau rue du 8 mai, la rue Gambetta rue du 19 mars 1962, le stade prend le nom de Stade René Voluzan et la place située devant, place Jean-Pierre DUPUCH.
Si l’on sait qui était René Voluzan, enfant de St Vivien, pilote de l’armée de l’Air, décédé lors de la guerre d’Algérie qui était alors Jean-Pierre DUPUCH ?
Jean-Pierre DUPUCH, est né le 22 juin 1913 à Luë (Landes) de Bertrand et de Marie Gentes.
A l’âge de 22 ans, il a rejoint son oncle qui travaillait comme contremaitre à l’entreprise Gilet à Saint Vivien (travail du bois et de la résine).
Il fut embauché et déclaré comme agriculteur et résidait à St Vivien.
Comme tous les jeunes de son âge, en 1939, il fut mobilisé et affecté au 50ème régiment d’Infanterie, en qualité de sergent.
C’est lors des combats de la Somme, qu’il fut tué le 7 juin 1940 à ROGY (Somme). Il avait 26 ans, 11 mois et 15 jours.
Le Sergent DUPUCH fut inhumé à Bosquel dans la Somme, puis depuis septembre 1955, il repose à la Nécropole Nationale de Condé-Folie (80 Somme), sous la sépulture N° 759.
Aujourd’hui, comme le prévoit la loi, le nom d’un mort pour la France doit être inscrit sur le monument aux Morts de son lieu de naissance ou de son dernier domicile.
Ne figurant sur aucun monument, sur proposition de l’UNC de St Vivien de Médoc, la municipalité de St Vivien de Médoc a décidé de combler cet oubli.