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LE COLONEL René FAURE NOUS A QUITTE

Le 17/05/2018

 

Né le 13 novembre 1920 à Villeurbanne, le Colonel René FAURE s’est éteint le 10 mai 2018.

Le Colonel René FAURE était adhérent et a été administrateur puis vérificateur aux comptes de l’UNC de Saint Vivien de Médoc jusqu’en 2013.

 

Engagé volontaire le 7 Mars 1939, il intègre le 12° chasseur à cheval et après avoir participé aux batailles des Ardennes, de Belgique et de Dunkerque, il est fait prisonnier en Hollande d’où il s’évade en « empruntant » les vêtements d’un épouvantail à moineaux et le vélo d’un allemand.  Repris à Saint Valéry en Caux le 11 juin 1940. Transféré en Allemagne, il s’évade du camp d’Emmerich le 19 Aout 1940. Son périple lui permet de rejoindre l’armée en Algérie le 6 janvier 1941 en tant que sous-lieutenant.

 

A l’occasion d’une permission, il revient en France, mais la zone « libre » venant d’être occupée, il ne peut rejoindre son régiment et en tentant de rejoindre l’Espagne, il est arrêté par la feldgendarmerie.  Incarcéré à la prison d’Angoulême il est dirigé sur un camp en Allemagne et pendant son transfert il s’évade du train en gare de Paris le 13 Juillet 1943 et rejoint la résistance où il entre, en tant que S/Lieutenant dans le groupe « Libération Nord ».

 

Ses diverses missions l’amène sur Lyon où il est arrêté par la gestapo. Après plusieurs mois d’incarcération,  il réussit à s’évader de nouveau et regagne la région parisienne où participe à la libération de l’hôtel de ville de Paris  le 19 aout 1944 et fut blessé le 23 aout 1944.

 

Il intègre l’armée d’active le 10 octobre 1944 comme sous-lieutenant au 18ème  régiment de Dragons. Il séjourne en Allemagne jusqu’en 1946 puis rejoint le 30° Dragon en Tunisie.

 

C’est comme capitaine qu’il arrive à Saïgon en septembre 1953. En 1957, il devient sous-directeur de l’instruction des divisions blindées.

 

En Algérie, on lui confie l’organisation de l’autodéfense de nombreux villages, ce qui lui vaut d’être nommé à la tête d’une harka. La situation incertaine du sort réservé aux harkis et à leurs familles, lui importent. Aussi, sur ses fonds propres, il affrète un bateau permettant une trentaine de harkis et leurs familles de rejoindre la France et de les installer dans un village des Ardennes. Il estime alors que c’était son devoir.    

 

Il regagne la France et rejoint le 9° Hussard à Reims fin 1962, puis le 18° Dragon.  

 

Parallèlement à sa carrière militaire, il pratique l’équitation à haut niveau et fut présélectionné pour les jeux olympiques de Rome en 1960.  

 

Nommé Lieutenant-Colonel en 1969 puis colonel en 1971 et fait valoir ses droits à la retraite. Rayé des cadre en 1972  et  entreprend une carrière civile  à la société nationale des poudres et explosifs au siège parisien.

Le Colonel René FAURE, avait fait l’objet de sept citations ce qui lui a valu  d’être     Commandeur dans l’Ordre National de la Légion d'honneur et dans l'Ordre National du Mérite.

Il était titulaire, en autre, de la Croix de guerre 1939-1945, de la Croix de guerre TOE,  de la Valeur Militaire, de la Médaille de la Résistance, de la Médaille des évadés, de la croix du combattant volontaire 39/45, et diverses médailles commémoratives.

 

Les honneurs lui ont été rendu le lundi 14 mai 2018 à Lesparre (Gironde).

 

Ses obsèques ont été célébrées le 17 mai 2018 en l’église de HAUTMOUGEY, village des Vosges où il repose près de son épouse Madeleine, ancienne combattante, décédée en 2013.

 

L’UNC perd un de ces Hommes exemplaires et réitère à la famille ses plus sincères condoléances.

8 MAI 2018 ST VIVIEN - REMISE MEDAILLE MILITAIRE

Le 10/05/2018

Si la présence des enfants des écoles encadrés par les enseignants, a encore su rehausser la cérémonie par l’interprétation de l’hymne national et d’une poésie de Louis Aragon, « Je vous salue ma France », le point d’orge de la manifestation a été la remise, par le général RODRIGUES, (2° S) de la Médaille Militaire à monsieur André REY, adhérent de l’UNC de St Vivien au titre du conflit d’AFN.

 

Parmi l’assistance, on notait la présence d’un grand ami de l’UNC, monsieur HEISÉ Wolfgang, commandant (er) de la police allemande du Landkreis de Rastatt.

 

Au cours du verre du souvenir, le Maire, monsieur Jean-Pierre Dubernet a chaleureusement félicité le récipiendaire, les enfants et le corps enseignant qui s'implique dans cette transmission de la mémoire.

 

Le Président de l’UNC de St Vivien a profité de la salle du Conseil et de l'assistance rassemblée pour honorer monsieur Thierry Adéma, porte-drapeau, en lui remettant le mérite UNC pour son engagement au sein de l’association et sa disponibilité.

Après cette récompense, il a retracé rapidement l’histoire de l’UNC, avant de remettre à messieurs Jean-Pierre Dubernet, maire de St Vivien, et Franck Laporte, maire de Talais, le livre et le DVD du centenaire de l’UNC.

 

La journée s'est terminée autour d'un banquet républicain, dans une ambiance festive.

LE LIVRE DU CENTENAIRE de l' UNC

Le 25/12/2017

Le livre du CENTENAIRE de l' UNC

 

 

En 2018, l' Union Nationale des Combattants fête ses 100 ans d'existence.

100 ans au service du monde combattant; 100 d'histoire;  100 ans dans l' Histoire.

 

C'est ce que vous trouverez dans le livre 1918-2018 - Union Nationale des Combattants -

100 ans d' Histoire publié aux éditions Nane.

 

Facile à lire, vous découvrirez  cet ouvrage passionnant, qui retrace sans complaisance, toute l'histoire de cette institution au service du monde combattant, qui a traversé toutes les périodes heureuses et troublées de notre histoire du XXème  siècle.  

 

L' Union Nationale des Combattants a vu le jour le 25 Novembre 1918,  quinze jours après l'armistice du 11 Novembre 1918. 

 

 Dès 1917, deux hommes que tout oppose, Georges CLEMENCEAU, anticlérical et le père Daniel BROTTIER, aumônier militaire, se rejoignent sur un sujet qui leur tient à cœur,

l' humanisme authentique qui anime ces deux hommes. Le père Brottier suggère la création d'un association pour venir en aide aux combattants, aux blessés, aux veuves et aux orphelins.

Georges Clémenceau met à disposition 100.000 francs or, don d'une mère de soldat mort pour la France destiné à "aider les poilus en difficulté".

 

Ainsi nait l' Union Nationale des Combattants - UNC - dont le premier président national fut le Général Léon DURAND et les membres créateurs principaux Charles Bertrand, Humbert Isaac, Fernand Margerin, Hubert-Aubert.

Reconnue d'utilité publique le 20 mai 1920, tous vont œuvrer à créer une institution caritative destinée au monde combattant.

 

Aujourd'hui, cent ans après, l' UNC poursuit cette œuvre d'utilité publique en accueillant toutes les générations de feu, toutes les veuves, orphelins et pupilles de la nation,  ainsi que les Soldats de France qui peuvent être anciens appelés du service national, policiers, gendarmes, douaniers, pompiers, sécurité civile, réservistes et réserve citoyenne et toutes les personnes qui souhaitent participer à la pérennisation de la mémoire historique et civique.

VOEUX DU PRESIDENT POUR 2018

Le 17/12/2017

Sur le plan national,  2017  a été une année de changements mais, pour les anciens combattants,  rien n'a été fait  lors de l'établissement de la loi des finances pour 2018.  

 

2017 aura vu deux de nos adhérents honorés par les plus hautes décorations :  la Légion

d' Honneur et la Médaille Militaire.

 

2017 s'éteint,  2018 s'ouvre à nous et sera une année riche en évènements dont deux points forts.

 

2018 sera l'année du centenaire de la fin de la guerre de 1914/1918.

 

- Notre voyage annuel aura pour destination VERDUN du 20 au 24 juin.

- Nous organiserons à St Vivien,  une exposition sur le thème de la première guerre mondiale.

 

2018 sera l'année du centenaire de la création de l' UNC.

 

- Le  samedi 12 Mai, l' UNC Nationale organise à PARIS plusieurs manifestations (messe à Notre-Dame de Paris, ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe).  l' UNC de Saint Vivien sera présente.

 

- Le dimanche 10 Juin, l' UNC   de la Gironde, organise  un grand rassemblement à Soulac sur mer, seule ville de la Nouvelle Aquitaine où une rue est dédiée au RP Brottier, l'un des fondateur de l' UNC .  (office à la basilique, cérémonie au monument aux Morts, banquet).

 

Nous poursuivrons les buts de notre association en œuvrant pour la défense et la transmission des valeurs républicaines et je répète qu'il n'est pas besoin  d'être ancien combattant pour adhérer à l' UNC .  

 

Je vous remercie tous pour vos participations aux  cérémonies, lotos, banquets et  voyage.

 

J'ai une  pensée particulière pour nos adhérents(es)  dans l’impossibilité de se déplacer ou malades, ainsi qu’aux  familles endeuillées , sans oublier nos militaires et forces de l'ordre qui œuvrent sur notre territoire et hors de France.  

 

A l'aube de la nouvelle année, je voudrais vous manifester tout mon attachement et je forme le vœu  que 2018  nous donnera encore la joie de nous retrouver.

 

 " L'avenir est une porte, le passé en est la "clé" disait Victor Hugo.  

 

                                                 A toutes et à tous, je souhaite  un Joyeux Noël

 

        et vous présente mes Meilleurs vœux pour 2018

 

 

               Le Président

                                                                                                  Jean-Emile  LE DORVEN    

PORTE DRAPEAU A 92 ANS

Le 07/12/2017

Une fois n'est pas coutume, le brouillard planait sur l'esplanade de la basilique de la fin des terres à Soulac sur mer où le Président de l' UNC avait donné rendez vous aux anciens combattants des UNC de Soulac, Saint Vivien et Le Verdon,  pour rendre hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d' Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie en présence de Mr MARTIN, représentant le Maire de Soulac, absent, Mr DUBERNET maire de St Vivien et Mr BIDALUM, maire du Verdon.

 

 Au cours de cette cérémonie, le doyen de l'assistance, monsieur André RIVIERE, 92 ans, s'est vu remettre les insignes de porte drapeau pour 20 ans d'activités.

 

Au cours du vin d'honneur offert par la municipalité de Soulac, monsieur Martin, adjoint au maire de Soulac, représentant le maire absent, a rappelé ce que fut cette période troublée dont les blessures physiques et  morales ne sont pas encore effacées.   

 

Le Président de l' UNC  de Saint Vivien, rappela qu'il ne falait pas oublier les militaires tués en Algérie entre le 2 Juillet 1962 et le 1er Juillet 1964, alors que les survivants de cette époque, sont toujours exclus de la qualité d'ancien combattant.  Une discrimination incompréhensible de la part de l' Etat dont la devise contient le mot " EGALITE"!

 

Après Saint Vivien en 2016, Soulac en 2017, la cérémonie du 5 décembre 2018 se déroulera au Verdon Sur Mer.

SAS DE BÉNI- DOUALA

Le 13/11/2017

 

UN ADOLESCENT DANS LA TOURMENTE

 

 

Cet ouvrage autobiographique de 360 pages et plus de 100 photos relate la guerre d’Algérie, dans le détail et dans toute sa cruauté, à Tizi-Hibel, petit village de Grande Kabylie.

 

L’horreur ne fait que commencer, car, dès cet instant et jusqu’en 1959, Max, jeune adolescent,  assistera aux pires cruautés que cette guerre a charriées avec ses victimes, des hommes, des femmes, mais aussi des enfants.

 

En 1959, la terreur vide les villages. Il réussit à fuir et arrive à Alger, chez sa tante à Diar El Mahçoul. Il trouve un travail chez M. Conne, expert comptable. Il y reste durant une année. Pendant ce temps, la guerre en Kabylie fait rage et Tizi-Hibel n’est pas épargné.


Rentré d’Alger pour quelques jours au village, le capitaine Oudinot lui refuse l’autorisation de reprendre son travail à Alger et sous prétexte de service militaire, il est engagé d’autorité, par ce dernier, à la SAS (Section Administrative Spéciale) de Béni-Douala.  Il a un peu plus de 17 ans. Il y sera employé pour toutes sortes de travaux de bureau de juin 1960 jusqu’à juillet 1962, fi n de la guerre  d’Algérie.


Dans ce récit, Max DRIDER a convoqué ses souvenirs d’adolescent pour raconter un épisode de son existence qui a marqué à jamais sa vie d’adulte.


Des moments tragiques qui ont fait dans ce secteur, sous le commandement du capitaine Georges Oudinot, plus de 600 victimes.

CARTE ANCIEN COMBATTANT 62/64 - LOI DES FINANCES POUR 2018

Le 29/10/2017

Bonjour

 

Le projet de loi des finances pour 2018 bat son plein et comme chaque année, le budget consacré aux anciens combattants est en diminution.

 

 En tout cas nous poursuivons nos démarches vers les "nouveaux politiques"   pour obtenir la carte du combattant aux personnels envoyés en Algérie entre le 2/7/62 et le 1/7/64, peut-être va-t-on y arriver un jour  !  - Le chemin se fait -

il reste encore quelques obstacles "idéologiques" pour certains, "budgétaires" pour d'autres, mais aucune raison valable !

 

Voici deux liens qui intéressent plus particulièrement le monde combattant et cette carte 62/64. 

 

 - Le premier est la vidéo sur la commission de la défense du 12 Octobre 2017, aucours delaquelle les présidents d'associations d'anciens combattants ont été "écoutés" mais pas forcément entendus. !

 C'est un peut long ( 2h 40) si on veut entendre tous les orateurs.  Mais on peut cliquer sur les noms de la liste située à droite pour n'entendre que celui qu'on souhaite entendre.

 

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4983864_59df169039c5b.commission-de-la-defense--credits-2018--representants-d-associations-d-anciens-combattants-12-octobre-2017

 

Du Médoc à Salonique Voyage de Joseph PINET 1914-1918

Le 23/09/2017

C'est  au mois d'août 1914, à l'âge de 23 ans que Joseph Pinet est mobilisé au 10ème hussards en tant  que  Maréchal  des Logis.  Il  quitte le petit port  de  Saint-Christoly  de  Médoc  pour  un  long  voyage  qui  durera  quatre  années.  Il  ne reviendra jamais dans son village natal car au mois d'octobre 1918 il décède d'une broncho-pneumonie à Salonique, il a seulement 27 ans.

 

Durant ce long périple, il n’a de cesse d’envoyer  des cartes postales à sa famille afin de prendre  de leurs nouvelles et de suivre de près le travail de la vigne au château.

 

De Tarbes à Salonique en passant par les Vosges, Verdun, Marseille, la Toscane et la Grèce, il raconte

son voyage.  Les entraînements, les tranchées, la pluie, le froid, les marches, la cavalerie,  il découvre de nouveaux paysages, de nouvelles  populations, il s’étonne, s’interroge, puis la chaleur arrive avec ses fièvres...    Pendant ce temps là au village, la vie continue, mais la population manque d'hommes pour effectuer les travaux de la vigne au domaine familial de Saint-Christoly.

 

En ces temps difficiles, les  femmes participent à ces dures tâches et les récoltes se poursuivent  tant bien que mal.

 

En plus de deux cents cartes postales,  vous allez  parcourir en compagnie de Joseph Pinet cette Europe profondément altérée par la guerre.